Simone Petilli "La coopération était excellente"


Éternel équipier modèle, Simone Petilli a décroché son premier podium chez les professionnels à l’occasion de la septième étape du Tour d’Italie, au terme d’une longue épopée à l’avant de la course qui s’est achevée au sommet Campo Imperatore. 

Le grimpeur de la World Team a été le principal instigateur de l’échappée, partie peu après le départ de l’étape. Accompagné par trois coureurs, le groupe de tête s’est forgé une confortable avance qui a culminé à plus de 13 minutes. Mieux placé au général au sein de l’échappée, soit à 7 minutes 49 du maillot rose Leknessund, Petilli a passé la majeure partie de la journée dans la peau du virtuel leader du Tour d’Italie. 

Le groupe de tête a perdu une unité dans la première ascension de la journée de Roccaraso, dont le sommet trônait à plus de 100 kilomètres de l’arrivée. Malgré tout, le trio de tête composé de Petilli, Vacek et Bais, a entamé les 40 derniers kilomètres d’ascension du Gran Sasso d’Italia avec une avance excédant les 10 minutes.

La victoire d’étape s’est jouée entre les trois hommes, et au bout de six heures d’effort, Simone Petilli a rallié le sommet à plus de 2100 mètres d’altitude en troisième position, après avoir tout tenté. Ce faisant, il offre le premier podium à Intermarché-Circus-Wanty sur ce Giro et devient le cinquième coureur différent de la formation de Jean-François Bourlart à se hisser parmi les dix premiers d’étape.


Simone Petilli "Contrairement à mes nombreuses tentatives dans la quatrième étape vers Lago Laceno qui se sont avérées infructueuses, j'ai rapidement obtenu un bon de sortie dans l'échappée matinale aujourd'hui. Nous savions que ce serait une journée difficile pour le groupe de tête, d'autant plus que celui-ci n'était composé que de quatre coureurs. Au départ de ce Tour d'Italie, je rêvais de pouvoir endosser le maillot rose et pendant longtemps, il a semblé que ce souhait pouvait se réaliser aujourd'hui, mais finalement Team DSM ne nous a pas cédé ce luxe. J'ai beaucoup travaillé dans le groupe de tête pour que notre écart reste suffisant, la coopération était excellente. Avec du recul, j'ai sans doute été trop généreux dans mes efforts que pour maintenir assez de puissance dans les derniers hectomètres et gagner cette étape. Le sentiment qui prédomine après l'arrivée est la déception. Nous sommes passés tout près de réaliser notre objectif sur ce Giro, mais l’équipe et moi sommes déterminés à tenter à nouveau !"

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