Arkéa Samsic alignera ce week-end deux équipes sur le Paris Roubaix, une équipe pour la course des garçons et une équipe pour l'édition féminine. Découvrez la liste des coureurs engagés sur cette édition 2023.
Hugo HOFSTETTER - 29 ans - Français "J’ai disputé toutes les éditions de Paris-Roubaix depuis que je suis passé professionnel, sauf celle de l’an passé suite à ma chute sur le Circuit de la Sarthe. C’est une course que j’ai toujours mise en premier dans mes choix de calendrier. J’aime disputer ce Monument. C’est la première épreuve que j’ai regardée à la télévision. Je m’y suis classé troisième en espoirs, après je sais très bien qu’il existe un monde d’écart avec les professionnels. C’est la compétition que je place tout en haut dans ma hiérarchie, au même titre que les Championnats du Monde. Elles sont uniques. Le Tour des Flandres emprunte des pavés en bosses et notre vitesse n’est pas très élevée quand on les aborde, tandis qu’à Roubaix on rentre très vite dans les secteurs. Le choix de trajectoires sont importants, et les risques de crevaison décuplés. C’est une course qui peut être ingrate, car on peut être très fort, mais si on connaît un quelconque souci, c’est quasiment terminé."
Clément RUSSO - 28 ans - Français "Paris-Roubaix, c’est mythique au même titre que le Tour des Flandres. C’est la classique que l’on appelle l’Enfer du Nord, cela résume tout, mais il faut aussi avoir la réussite de son côté. Le matin du départ, à Compiègne, il y a toujours ce stress de savoir comment va se dérouler cette compétition, on croise les doigts pour ne pas connaître d’embuches, mais néanmoins sur cette classique, tous les coureurs connaissent à minima un petit contre-temps, c’est comme cela. Nous partons avec une bonne équipe, et nous allons tout faire pour nous mettre en évidence, à l’image de la course réalisée par Laurent Pichon l’an passé, en étant opportuniste. La réussite se provoque y compris sur ce monument. C’est la dernière du cycle pavée de l’année, et nous allons tout donner pour cette ultime Flandrienne de la saison. Nous sommes tous motivés."
Sébastien HINAULT
Directeur sportif
"Le but sera de faire une course pleine sur le plan collectif afin d’essayer de faire ressortir une individualité dans le final, on voit que pour pas mal de nos coureurs depuis le début de la campagne Flandrienne cela ne se joue pas à grand chose pour accrocher un bon résultat, que ce soit Dan McLay, Jenthe Biermans ou encore Matîs Louvel. Hugo Hofstetter revient bien en forme aussi. La météo est annoncée plutôt clémente. Il faudra se montrer opportuniste comme nous l’avions été l’an passé, en nous glissant dans les coups très tôt dans la course, car cette stratégie nous avait permis d’accrocher un excellent résultat sur le vélodrome de Roubaix en 2022. Il faut souvent anticiper sur Paris-Roubaix, c’est une tactique qui peut s’avérer intéressante."
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Paris-Roubaix a très vite pris une place importante dans le calendrier des courses professionnelles pour les femmes.
Marie-Morgane LE DEUNFF - 20 ans - Française "Nous avons effectué avec Maryanne et Maurène, un petit stage sur les pavés avant les deux courses en Belgique et Paris-Roubaix. Cela nous a permis de reprendre nos repères sur les divers secteurs, de voir également à quel rythme rouler, à quelle cadence. On a pu aussi faire un choix de braquet à utiliser. Paris-Roubaix est une compétition assez « jeune » chez les femmes, mais elle est devenue de suite une référence. Toutes les coureures ont envie de disputer cette classique sur laquelle il y a toujours un gros niveau. J’adore pour ma part courir les grandes épreuves du calendrier comme celle-ci."
Anaïs MORICHON - 23 ans - Française "J’ai découvert Paris-Roubaix en 2022, et c’est une épreuve qui m’a de suite plu. Il faut être technique. Je sais que dès les premiers secteurs cela va frotter, et qu’il faudra être placée d’entrée pour suivre le bon mouvement. C’est une course qui me rappelle beaucoup le cyclo-cross. J’ai une grande envie d’être au départ de mon 2ème Paris-Roubaix. C’est une compétition qui demande pas mal de pilotage comme en cyclo-cross, mais aussi une certaine puissance pour pouvoir tenir sur le sommet du pavé quand on roule."
Franck RENIMEL
Directeur sportif
"Paris-Roubaix Femmes a très vite trouvé ses lettres de noblesse. C’est l’une des compétitions phares du calendrier des coureures. Elle distille du suspense, et comme chez les hommes, cette classique est une aventure humaine, un combat entre la femme et sa machine qui sera encore plus fort, si les conditions météos sont maussades le jour de la course. C’est aussi une épreuve qui se fait, et se répète année après année pour bien la maîtriser, surtout pour une formation comme la nôtre et qui compte en son sein des coureures jeunes, lesquelles ont encore besoin d’acquérir de l’expérience sur les plus grandes épreuves du calendrier, telles que Paris-Roubaix."
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