Druivenkoers-Overijse : Matîs Louvel s'impose en costaud !


En costaud, Matîs Louvel a inscrit à son palmarès Druivenkoers-Overijse devant une pléiade de spécialistes de courses flahutes.

Matîs Louvel "J’avais un peu de pression sur les épaules, car j’étais le leader désigné de l’équipe. Je ne devais pas me manquer. J’avais un peu raté la course de l’équipe lors de la Poly, et je me devais de me rattraper aujourd’hui. J’ai été attentiste en début de course, c’est parti tranquille, au moment crucial de la course quand il fallait que je sois placé, Pierre et Markus l’ont fait idéalement. Je vire 10ème dans le Mont en pavés, sans avoir eu à forcer avant. On sort à 5, et je ne me suis pas affolé. Je passais mes relais sans mettre tout ce que j’avais. Le peloton n’était pas loin, mais aussi toutes les équipes n’étaient pas représentées. Je ne me suis pas enflammé. Nous avions encore 20 secondes d’avance au pied du dernier Mont, et j’ai décidé de tenter ma chance car au sprint je ne pouvais rivaliser, et il ne fallait pas non plus que cela revienne de derrière. Je savais que j’avais de très bonnes jambes, j’ai monté le mont pavé en tête à bloc. J’ai fait la différence, et par la suite j’ai effectué un chrono individuel jusqu’à la ligne. Il restait sept kilomètres. Et je les ai faits à bloc. Ce premier succès en Belgique est important, j’avais gagné en 2021 mais cela n’a pas la même valeur même si les deux courses sont de même classification. Ici, compte tenu du plateau d’engagés c’était quasiment du ProSerie. Gagner en Belgique, terre de cyclisme, c’est quelque chose de fort aussi. Ce pays est une terre de vélo. Cela a plus de saveur. Je pense que le Tour m’a donné de la force, si je peux rouler comme cela dans le final c’est grâce à cette épreuve. Après le Tour, j’étais fatigué mentalement, j’ai eu du mal à remettre dedans, et à remettre aussi en route. Je suis tombé malade après la Polynormande, mais j’ai écouté mon corps. Et j’ai fait une semaine à souffler. J’ai senti dès Hambourg que cela allait mieux, et en ce début de semaine aussi. J’avais de la force et de la fraîcheur. J’étais vraiment bien, en confiance et je savais que mes jambes n’allaient pas me lâcher sur la distance de cette course. Le Tour m’a surtout servi pour le dernier raid en solitaire qui m’a permis de sceller ce succès".

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