La cycliste trans Emily Bridges sort de son silence "J'ai été diabolisée et harcelée"


Elle n'a pas pu participer à l'omnium national comme elle l'avait prévu alors que la Fédération britannique l'avait accepté mais l'UCI l'a exclue car elle avait encore une licence masculine.

Après plusieurs jours sous les projecteurs, d'abord pour son inclusion dans le British National puis pour l'interdiction de sa participation par l'UCI, la cycliste transsexuelle Emily Bridges a rompu son silence pour critiquer la position de l'UCI et des médias sur leur présence dans les compétitions féminines.

En ce sens, Bridges a admis avoir été surprise de ne pas pouvoir participer à l'omnium national car elle assure que "j'ai fourni à la fois à British Cycling et à l'UCI des preuves médicales que je remplis les critères d'éligibilité pour les cyclistes transgenres, notamment que ma testostérone limite a été bien en deçà de la limite prescrite par la réglementation au cours des 12 derniers mois. Malgré l'annonce publique, je ne suis toujours pas clair sur leur décision concernant mon inéligibilité. Je veux juste reprendre la compétition. Personne ne devrait avoir à choisir entre être qui il est et participer au sport qu'il aime."

Ainsi, le coureur, qui a établi le record masculin britannique junior de 25 miles (40,2 kilomètres) en un peu plus de 47 minutes, a affirmé que "je suis un athlète et je veux juste rouler à nouveau."

Bridges a également affirmé qu'elle avait été "harcelée et diabolisée sans relâche" par les médias, qui, selon elle, avaient écrit des histoires à son sujet pour augmenter son trafic Web. "Tout cela sans se soucier du bien-être des individus ou des groupes marginalisés, d'autres étant laissés pour ramasser les morceaux en raison de leurs actions. Ma vie privée a été totalement violée par des spéculations sur mon éligibilité et mon équité pour rouler."

Commentaires