Après avoir déjà remporté l'étape d'ouverture, le coureur de Lotto Soudal, Caleb Ewan, a également remporté la sixième étape du Tour de Turquie. Lors d'une arrivée en montée courte mais difficile à Eceabat - une ville de la péninsule de Gallipoli - l'Australien a terminé après un effort d'équipe impressionnant avec un sprint puissant. C'est Jasper De Buyst qui a parfaitement guidé Ewan vers les dernières montées. L'Australien a repris la tête à 100 mètres de l'arrivée, ne l'a pas lâchée et s'est assuré la quatrième victoire d'étape de sa carrière sur le Tour de Turquie.
Au sixième jour de course du Tour de Turquie, les puncheurs ont eu leur chance de briller. Au terme d'une étape longue de 200 kilomètres, une montée courte mais délicate attendait les coureurs sur la presqu'île de Gallipoli. Après que les derniers échappés ont été rattrapés à une dizaine de kilomètres de l'arrivée, un rythme effréné a emmené le peloton au pied de la montée d'arrivée, où Israel-Premier Tech a imposé un tempo serré. Avec trois coureurs – Michael Schwarzmann, Harm Vanhoucke et Jasper De Buyst – Lotto Soudal a parfaitement protégé son sprinteur aux premières places du peloton étiré.
A un peu plus d'un kilomètre de l'arrivée, Lotto Soudal prend les commandes et livre Caleb Ewan sur la ligne. Jasper De Buyst a produit une autre avance impressionnante, tandis qu'Ewan a lancé son accélération typique en montée pour remporter la sixième étape du Tour de Turquie. Jasper Philipsen et Danny Van Poppel ont respectivement terminé deuxième et troisième.
"Cette étape était une autre grande opportunité que nous voulions saisir à deux mains. Il y a trois ans, je n'avais toujours pas réussi à me battre pour la victoire sur cette arrivée en montée, mais depuis, je suis devenu un coureur plus fort et un meilleur grimpeur", déclare Caleb Ewan.
"Encore une fois, je dois dire un grand merci à mes coéquipiers. Je suis vraiment impressionné par la façon dont ils m'ont guidé pour finir aujourd'hui. Leur travail me rend vraiment fier et ça fait tellement de bien de le confirmer aujourd'hui. Le vent a été un facteur important dans les derniers kilomètres. C'était un bloc de vent de face donc je ne voulais surtout pas commencer mon sprint trop tôt pour ne pas être dépassé dans les derniers mètres. J'ai vraiment dû chronométrer mon sprint à la perfection et je suis content d'avoir pu maintenir mon effort jusqu'à l'arrivée, remportant ma deuxième victoire d'étape ici cette année. Et le faire à Gallipoli, un lieu important de l'histoire australienne, le rend encore plus spécial", a conclu le sprinteur.
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